Ta colère : un feu sacré

Par Judy Emmanuelle

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Tu ne vois aucune magnificence dans tout ce qui incarne le feu

Tu blâmes la flamme

Tu réprouves la lave

Tu juges les cendres

Tu ne t’inspires pas du phénix que tu veux arborer.

 

Et pourtant je m’éblouirais de la force de ta rage

Apaisée que tu souffles au dehors

le feu qui te brûle les os d’être gardé au dedans

Enchantée de constater que les flammes dansent enfin dans tes mots…

 

Je ne craindrais jamais les éruptions passionnelles de ton cœur

Je m’escompterais toujours privilégiée de pouvoir fouler le sol volcanique de ton antre

Écoutant tes grondements et mugissements tapis dans l’ombre

T’incitant à exister

 

Ne t’excuse jamais de faire couler les rivières ou de faire tomber la pluie…

Toute la magnificence de la terre est tienne si tu le décides

Parce toute la magnificence du monde est en nous

Et tu n’auras jamais vraiment ce lien auquel tu aspires

Si tu gardes enfermé le dragon alors qu’on pourrait en constater la puissance

 

Ta colère est une émotion puissante que tu crains…

Ne crains pas la bête

Dompte-la

Monte-la

Et constate comment elle peut t’éblouir par sa force d’action

T’emmener plus loin de ce que tu as eu plus que suffisamment

Et détruire ce qui doit l’être

Fertilisant les nouvelles possibilités à naître

 

Tu veux la rose, sans épines

Tu veux le soleil, mais pas le feu

Tu veux son cœur, mais sans colère

 

Une personne travaillera à ne pas brûler quand tu es là…

Mais, pauvre enfant,

La flamme dans ses yeux, tu ne l’auras peut-être plus

 

Tu veux le soleil, mais pas le feu…

Pourtant tu devrais le savoir

On n’a aucun

Ou on a les deux

 

Je t’aime

 

L’humain a-t-il une âme ?

Par Jeanne du Mont

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Supposons que Dieu existe… (Soit oui, il existe, ou bien non, il n’existe pas : nous faisons face à une probabilité d’existence de 50%, une proportion suffisamment élevée pour qu’on se penche sur la question, non ?)

S’il existe, donc, il doit bien être, au minimum, un être pensant et sensible à l’autre, deux attributs que l’on retrouve couramment dans le monde des êtres animés. Quoi ? Même une fourmi pense, et elle a, de plus, le souci du bien de l’ensemble de l’espèce puisque, si l’une d’entre elles tombe par hasard sur un morceau de nourriture malencontreusement échappé sur le plancher de ma cuisine, elle est suffisamment capable de conceptualiser la chose pour aussitôt communiquer la bonne nouvelle à toutes ses congénères, provoquant un embouteillage monstre sur le chemin qui mène à mon garde-manger. Tout de même, Dieu devrait avoir une capacité au moins équivalente !

Il pense, donc, et il a souci du bien de l’espèce (s’il n’en avait pas souci, il y a belle lurette qu’il aurait trouvé le moyen d’éliminer de l’univers l’humanité récalcitrante que nous sommes !) Il a aussi la capacité de communiquer avec l’espèce humaine (une espèce à son image et à sa ressemblance). Il sait fort bien que nous sommes, nous humains, à la fois des êtres grégaires et des individus libres et pensants ; il sait en outre que la seule manière de faire avancer une telle « troupe » vers une direction X qui soit bénéfique aussi bien à l’individu qu’à l’ensemble, c’est celle-ci : lui servir à la fois un plan global du projet d’ensemble et, du même coup, une vision individuelle de la mission propre à chacun•e.

Supposons qu’un tel Dieu existe, donc, et qu’il souhaite ardemment que chacun•e de nous réalise la mission propre qui lui a été confiée, mission qui atteindra deux fins :

  • Permettre la progression et l’épanouissement de l’ensemble de l’humanité
  • Amener l’individu à réaliser son plein potentiel et à se sentir comblé•e et heureux•se.

Si tel est le cas, il doit bien y avoir eu un moment, dans notre histoire personnelle, où chacun•e d’entre nous a rencontré ce Grand Manitou pour recevoir de lui une telle révélation et mission. C’est logique, non ? Ou alors c’est écrit dans nos gènes ! Personnellement, je préfère la première version : c’est plus épique, et plus trippant aussi. Une version qui est d’ailleurs corroborée par un message prophétique moderne, auquel il est périlleux de demeurer sourd par les temps qui courent. Le passage de ce message dont je vous parle se résumerait en ces mots : lors de sa création, l’âme a vu Dieu, l’espace d’un instant, avant d’être unie au corps, ce qui expliquerait entre autres sa nostalgie de Dieu.

Je vous propose, en terminant, la lecture de ce message du Ciel, délivré le 15 septembre 1991.

La Fin des Temps est plus proche que tu le penses.

Bientôt, très bientôt, j’ouvrirai soudainement mon sanctuaire dans le Ciel et là, de tes yeux dévoilés, tu percevras comme une révélation secrète…

Soudainement viendra sur toi un temps de grande détresse, car je vais permettre à ton âme de percevoir tous les événements de ton existence : je les dévoilerai l’un après l’autre. Je te rendrai conscient•e de ton irrespect envers mes enseignements de vie.

Si tu es encore en vie et debout sur tes pieds, les yeux de ton âme verront une Lumière éblouissante, comme les miroitements d’innombrables pierres précieuses, comme les feux de diamants cristallins. Et au milieu de cette éblouissante Lumière, ton âme verra ce que dans cette fraction de seconde elle a vu jadis, à ce moment précis de ta création…

Elle verra :

Celui qui le premier vous a tenues dans ses mains, les Yeux qui les premiers vous ont vues ;

Elle verra :

Les mains de Celui qui vous a formées et vous a bénies…

Elle verra :

Le plus tendre Père, votre Créateur. (Message tiré de La vraie vie en Dieu, par Vassula Ryden)