La formule de l’intelligence réinventée

Par MIKAËL BEAUCHEMIN

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Bien que l’intelligence ait longtemps été définie par le quotient intellectuel, de récentes percées dans le domaine de la physique et de l’intelligence artificielle tendent à démontrer qu’elle serait plutôt régie par une toute autre formule.

F = T ∇ Sτ serait donc la nouvelle équation permettant de déterminer l’intelligence d’un individu, voire d’une machine. C’est le scientifique et entrepreneur américain Alex Wissner-Gross qui a fait cette découverte, et c’est sur ses recherches que se base cet article.

Mais que signifie cette formule et quelles applications pouvons-nous en faire?

Elle implique que l’intelligence est une force (F) tentant en toute situation de maximiser sa liberté d’action future (représentée par la lettre T). Le «S», pour sa part, représente la totalité des options possibles dans un certain laps de temps qui, lui, est représenté par «T».

Bien que tout ceci semble très complexe, il ne s’agit, en vérité, que d’une formule démontrant la capacité du cerveau à se garder le plus d’options et de portes ouvertes possibles dans le futur.

Cette équation a aujourd’hui été appliquée en de nombreuses circonstances et a permis de faire d’immenses pas dans le domaine de l’intelligence artificielle. En effet, l’application unique de cette formule dans un ordinateur permet à celui-ci d’apprendre par lui-même, sans qu’aucune instruction ne lui soit donnée.

De cette façon, dans un environnement simulé, un ordinateur est parvenu à comprendre les rouages de la Bourse et à faire fructifier un portefeuille en appliquant les principes de base de l’achat et de la revente de stocks. Son rendement est vite devenu exponentiel.

Il est donc maintenant possible pour l’humain d’insuffler l’intelligence à une machine et de lui permettre d’évoluer par elle-même.

Après avoir conquis la Bourse, l’ordinateur a réussi à créer un circuit d’exportations commerciales maritimes et ce, sans que les programmeurs lui aient demandé de le faire. L’équation a même permis à l’ordinateur de découvrir l’existence du canal de Panama et de s’en servir afin de raccourcir les déplacements des cargos.

 

Lancement de Tsemantou Édition

Résumé de la conférence de presse du 14 mai 2018

Par MIKAËL BEAUCHEMIN

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La maison d’édition Tsemantou a ouvert officiellement ses portes le 14 mai dernier. L’entreprise, basée au Centre-du-Québec, vise à promouvoir la culture autochtone et la littérature québécoise et souhaite favoriser une large rencontre interculturelle.

 

C’est au Musée des Abénakis d’Odanak qu’a eu lieu le lancement, un choix qui, selon le porte-parole de la maison d’édition, David Beauchemin, s’inscrit dans la lignée d’actions visant à créer des liens entre la nouvelle entreprise et la communauté autochtone.

Lors de la conférence de presse, les trois premiers projets d’édition de l’association ont été soulignés.

La directrice, Johane Filiatrault, souhaite en effet publier les trois premiers ouvrages d’ici la fin de l’année. Il s’agira d’un roman, d’un recueil de poésie et d’un livre à caractère spirituel. Aucun détail n’a toutefois été donné.

De plus, la maison d’édition travaille actuellement avec l’auteur d’un manuel relatant l’histoire du peuple Abénakis. L’équipe espère être en mesure de publier l’essai en début d’année prochaine.

« Il s’agit d’un premier pas vers notre mission ultime. En publiant ce livre sur l’histoire de cette grande nation autochtone, on ouvre la porte aux auteur-es de toutes les Premières Nations et on espère que plusieurs autres embarqueront dans le projet », révèle Mme Filiatrault.

L’entreprise a aussi annoncé vouloir favoriser l’économie de la région en priorisant l’industrie locale lors de ses transactions.

La directrice de Tsemantou Édition désire également créer progressivement une communauté d’auteur-es où l’inspiration et l’échange seront valorisés. Elle souhaite offrir une approche éditoriale différente, afin que les auteur-es avec qui elle travaillera soient toujours au centre du processus.

Plusieurs auteur-es se sont déplacé-es pour l’occasion, démontrant un intérêt particulier pour la nouvelle maison d’édition qui vient de voir le jour.

La nouvelle plateforme en ligne de la maison d’édition a également été lancée en cette journée de premières. Il est donc dès maintenant possible d’obtenir plus d’informations sur l’entreprise et de déposer des manuscrits à partir de leur site web www.tsemantou.com.

TSEMANTOU

Une maison d’édition multiculturelle

Par MIKAËL BEAUCHEMIN

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Une toute nouvelle maison d’édition dédiée à la promotion de la culture autochtone et l’ouverture aux différences verra le jour le 14 mai prochain. Johane Filiatrault, auteure qui a publié plusieurs romans mettant en vedette les premières nations, en sera la directrice.

La maison d’édition, basée au Centre du Québec, prendra le nom de « Tsemantou », un terme naskapi signifiant « grand esprit » ou « créateur ».

« J’ai choisi ce nom-là autant pour le côté spirituel que pour indiquer que les grands esprits se rencontrent, et pour représenter la créativité des auteur-es que nous publierons. De plus, le fait qu’il s’agisse d’un mot autochtone témoigne de notre volonté de mettre la culture autochtone au premier plan », explique Mme Filiatrault.

Pierre Gill, membre de la communauté de Mashteuiatsh et éditeur du journal Piekuakamiulnuatsh, ainsi que du magazine Première Nation, a salué l’initiative de la centricoise.

« Il est important et même fondamental de promouvoir la culture autochtone. Il faut partager le savoir qui s’écrit depuis bien avant l’arrivée des Européens », commente M. Gill.

L’éditeur d’origine innu dit qu’il s’agit d’une opportunité pour toutes les communautés autochtones du Québec de se réunir sous un même toit afin de partager leur culture et de passer un message.

La directrice de Tsemantou explique ce désir d’interculturalité en disant qu’elle est depuis longtemps fascinée par la culture autochtone. « Je considère qu’à l’arrivée des Français en Amérique du Nord, les Premières Nations possédaient une culture beaucoup plus avancée que leurs envahisseurs sur plusieurs points. La place que les femmes occupaient au sein de la communauté était centrale, et leur respect pour la nature reste toujours inégalé », ajoute-t-elle.

La directrice et son équipe ont fait plusieurs démarches auprès de la communauté autochtone voisine, Odanak. Notamment, le lancement officiel de l’entreprise se tiendra au Musée des Abénaquis et l’auteure aimerait organiser un concours littéraire avec les étudiants du Collège Kiuna (Cégep d’Odanak) dont le résultat serait ensuite publié par la maison d’édition.