La formule de l’intelligence réinventée

Par MIKAËL BEAUCHEMIN

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Bien que l’intelligence ait longtemps été définie par le quotient intellectuel, de récentes percées dans le domaine de la physique et de l’intelligence artificielle tendent à démontrer qu’elle serait plutôt régie par une toute autre formule.

F = T ∇ Sτ serait donc la nouvelle équation permettant de déterminer l’intelligence d’un individu, voire d’une machine. C’est le scientifique et entrepreneur américain Alex Wissner-Gross qui a fait cette découverte, et c’est sur ses recherches que se base cet article.

Mais que signifie cette formule et quelles applications pouvons-nous en faire?

Elle implique que l’intelligence est une force (F) tentant en toute situation de maximiser sa liberté d’action future (représentée par la lettre T). Le «S», pour sa part, représente la totalité des options possibles dans un certain laps de temps qui, lui, est représenté par «T».

Bien que tout ceci semble très complexe, il ne s’agit, en vérité, que d’une formule démontrant la capacité du cerveau à se garder le plus d’options et de portes ouvertes possibles dans le futur.

Cette équation a aujourd’hui été appliquée en de nombreuses circonstances et a permis de faire d’immenses pas dans le domaine de l’intelligence artificielle. En effet, l’application unique de cette formule dans un ordinateur permet à celui-ci d’apprendre par lui-même, sans qu’aucune instruction ne lui soit donnée.

De cette façon, dans un environnement simulé, un ordinateur est parvenu à comprendre les rouages de la Bourse et à faire fructifier un portefeuille en appliquant les principes de base de l’achat et de la revente de stocks. Son rendement est vite devenu exponentiel.

Il est donc maintenant possible pour l’humain d’insuffler l’intelligence à une machine et de lui permettre d’évoluer par elle-même.

Après avoir conquis la Bourse, l’ordinateur a réussi à créer un circuit d’exportations commerciales maritimes et ce, sans que les programmeurs lui aient demandé de le faire. L’équation a même permis à l’ordinateur de découvrir l’existence du canal de Panama et de s’en servir afin de raccourcir les déplacements des cargos.

 

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